NOM: Grover. Un nom de famille quelconque. Typique. Atypique. Au fond, on s'en fiche. Il l'a hérité de son père, qui lui même l'a hérité du sien. En tout cas, c'est moins contraignant niveau intégration que le Rozenblum de sa mère. Une ancienne effeuilleuse reconvertit en trophée occasionnel mais surtout femme d'ménage à temps plein. Il parait que la soumission, ça a du bonPRÉNOM(S): Harlan. Elias. Un prénom court qui pourtant ne décourage pas certaines personnes, adeptes des surnoms à trois/quatre lettres complètement bidons : Harl. Foe parce qu'il est cet adversaire en latence qui vous sonde en silence pour connaître chacun de vos vices . ÂGE: Trente années tirées. A savoir si la vie en mitard compte lui offrir une relaxe ou si elle lui réserve encore quelques surprises. Quoiqu'il en soit, aucun non lieu. Coupable, il doit vivre dans un monde dégueulasseLIEU DE NAISSANCE: New York avant que son père ne soit muté à Los Angeles NATIONALITÉ: Américaine STATUT CIVIL: Désaxé - civilement indécis PROFESSION: Il fut soldat. Il fut un temps. Il fut courtier puis, sur la paille. Puis, maintenant, il gagne sa croûte. Mais au fond, personne ne sait exactement d'où lui viennent ses pécules. Disons qu'il apprécie l'argent facile comme tout le monde. Les montres en or massif au poignet, les costumes recherchés. Il travaille dans l'import-export de tissus, apparemment. SITUATION FINANCIÈRE: En dent de scie. Dirait-il. Jamais sûr d'être sur le coup. C'est que le textile ça monte puis ça baisse. Puis, il y a la concurrence asiatique qui commence à apparaître. Un monde de requin, sérieux. Reste à savoir qui a les crocs les plus aiguisés CARACTÈRE: RANCUNIER + PATERNEL + RÉFLÉCHI + MALICIEUX + GÉNÉREUX + ATTENTIF AUX DÉTAILS + FIELLEUX + MACHIAVÉLIQUE + SARCASTIQUE + PARFOIS GROSSIERS + INDIFFÉRENT + PEU DÉMONSTRATIF + LEADER GROUPE: Technicolor.
✰ PERSON OF INTEREST
Foe, c’est l’intime conviction que le monde n’a plus rien à offrir de bon. C’est la connaissance du revers de la médaille. L’habitude des déceptions. Foe est lucide et porte un regard accusateur sur tout. Sur rien. + Foe a été élevé dans une famille tout ce qu’il y a de plus bizarre. Tout ce qu’il y a de plus « penché », d’travers. En apparence d’une banalité fade pourtant, à y voir de près, peut-être même de trop près, le vernis craquelé révélait la monstruosité. Un père issu d’une famille riche, capitaine des armées. Une véritable pince portée sur la bouteille, la baise, la morphine. Sa véritable gangrène Esther Rozenblum surnommée « la belle Esti », le mirage crapoteux vendeur de rêve dans lequel il s’est ,un jour, jeté tête la première. Foe est l’aîné. La progéniture, la relève. Ont suivi Conrad dit « Connie », Lincoln dit « Lenny » et deux petites sœurs qu’il n’a pas vraiment pris la peine de côtoyer. Vite torchées, vite mariées. Ce ne sont plus des Grover. + Il est proche de ses cadets. Il les couve, les protèges, peut-être qu’il est un peu ce père égoïste qui ne les veut que pour lui. Il les garde à l’œil et essaye de tout faire pour qu’ils n’aient pas le même destin que lui mais Connie, lui , ne l’entend pas de cette manière + Un jour , Foe a tiré sur un môme. C’était pendant la guerre. Un môme, vous y croyez ? Un môme et chaque jour que le seigneur fait, il revoit son visage livide et l’ignoble filet de sang coulant de ses lèvres. Un cauchemar et la culpabilité qui l’étreint avec la même avidité, chaque fois qu’il ferme les paupières. Foe ne se souvient plus de la dernière fois où il a vraiment rêvé + Il a un regard particulier. Un œil bleu et un œil vert. Son hétérochromie l’aide à déguiser ce pourquoi il a été renvoyé chez lui en 40 : il est quasiment aveugle d’un œil. Donc, spécialement jugé inapte, incapable, inutile par sa sainte hiérarchie. Encore une raison de foutre en l’air le reste de sympathie que son père pouvait bien éprouver pour ce moins que rien + Foe ne parle pas de lui, pas de son passé, pas de son présent et encore moins de son avenir. Il converse, meuble les blancs mais jamais, jamais, il ne s’épanche. Même si, certaines personnes ont un don sûr pour l’amener à délier sa langue. A dire vrai, il essaye de s’en éloigner. + Il traîne souvent dans des lieux peu recommandés. Pour se faire de la clientèle car s’il est connu du monde comme étant un magnat du textile, il est « passeur » de marchandises. Qu’importe tant que ça lui rapporte des billets verts. Il se fout un peu de savoir ce qu’il importe ni même ce qu’il exporte bien qu’il se doute toujours du contenu (bien surtout qu’il connaisse exactement ce qu’il transporte). Son business lui assure une position confortable que ce soit auprès des autorités et des autres + Mélomane, Foe écoute du classique, du jazz et est généreux avec les artistes. Il connait la plupart des acteurs en vogue, à un faible pour les actrices et permet parfois à certains « espoirs » d’arriver là où ils le désirent. Toutefois, parfois, cela nécessite une certaine contrepartie + Foe finance également certaines activités clandestines – radio, émission, paperasserie. Son motto de base est souvent : « On est en Amérique » et implicitement, il fait remarquer qu’il s’agit supposément d’une démocratie où la liberté de parole est promue. Ses dispositions puent clairement l’ironie + Pas la peine de préciser qu’il fume comme une cheminée industrielle ? + Foe boit beaucoup de lait, beaucoup de soupe. Il n'a pas échappé aux stéréotypes et autres diktats, enfant.
Spoiler:
✰ DRIVER'S LICENSE PSEUDO, PRÉNOM: Suz(anna) ÂGE: haha. C'est ça. C'est que mon père ( le père Fourras) n'aimerait pas qu'en vous le divulguant, les gens se rendent compte de son âge xD FRÉQUENCE DE CONNEXION: 05/7 jrs PERSONNAGE: inventé AVATAR: Micheal PittCOMMENTAIRES: aimons-nous les uns les autres, amen
Dernière édition par Harlan Grover le Dim 29 Sep - 19:41, édité 12 fois
Invité Invité
(#) Sujet: Re: Le Sang doit rester sur la lame. Dim 29 Sep - 11:57
- les autres sont un combat permanent. Décidément docteur, on vit une chouette époque, et dans une chouette ville aussi. -
✰ fumer comme des sapeurs, histoire de s'amocher à fond avant d'être vieux, d'agrandir les valoches qu'on a déjà sous les yeux.
Il règne une chaleur poisseuse, sur les docks, l’odeur nauséabonde du vieux poisson pourri remonte, elle s’élève et empreigne la moindre parcelle d’épiderme. La météo n’est pas clémente depuis trois jours. Le soleil laisse miroiter au bord de l’eau d’immenses promesses. Hallucinogène, il campe haut dans les cieux avec une grâce impeccable. Le ballet s’éternise et la patience quant à elle s’amenuise, Harlan en a déjà ras le bol. L’horloge laisse défiler les minutes dans une course inquiétante, désolante. Fiévreux et suffocant, il se laisse échouer sur une chaise dont les pieds grincent en un son écorcheur. Ce sont ses tympans qui prennent, eux qui saignent. L’attente est un poison. Vicieuse, elle s’immisce scabreusement et pullule. Elle s’attaque, traque chaque particule et ses cellules chevrotantes finissent asphyxiées. La sueur coule en sillons sur ses joues, sa nuque alors qu’il y porte une main fraîche. Il s’apaise, prend une grande bouffée d’air. Puis, une grande bouffée de smog. Sa cigarette, il s’y accroche comme à une ancre pour ne pas perdre la raison. La ponctualité devrait être une mesure sine qua none à toute transaction. C’est ça, Barry, fais-moi plaisir, fous-moi cette condition dans le prochain contrat qu’on leur f’ra signer à cette belle brochette de cons. Histoire que la prochaine fois qu'ils veuillent nous la mettre, ils doivent raquer du fric. S'ils nous prennent pour des putes autant que ce soit fait correctement. Lorsqu'ils verront le trou que ça leur fera dans leur porte-monnaie , ils y réfléchiront à deux fois avant de réitérer. Leurs regards se croisent. Un silence s'installe puis, la tension chute et ils se retrouvent aussitôt à contracter leurs abdominaux en riant de bon coeur. Barry est le bras droit d'Harlan. Un bras droit qui n'hésite toutefois pas à siphonner les comptes. Sans scrupule. Evidemment, Grover n'est pas stupide, il attend patiemment que la goutte d'eau finisse par faire déborder le vase. Le bon moment pour lever le filet et le faire frire - au sens propre comme au figuré. Mais, il est malheureusement de ceux qui n'oublient pas les galères traversées en tandem alors, au fond, l'argent, il s'en tape. Est-ce si important ? Tu t'en occupes. J'ai le cul anesthésié à force de rester assis comme un demeuré fini. Puis, merde, j'ai rencart. Un clin d'oeil entendu. Barry papillonne des sourcils. Simone ?Norma Jeane. MARILYN ?! Harlan s'éloigne un sourire mutin déformant ses lippes. Lui, il sirotera un cocktail dans un club tandis que ce malfrat d'Barry attendra une livraison fantôme jusqu'au petit matin. Ce con méritera les dix-milles qu'il décidera d'empocher en dédommagement.
Dernière édition par Harlan Grover le Mer 2 Oct - 16:54, édité 16 fois
(#) Sujet: Re: Le Sang doit rester sur la lame. Dim 29 Sep - 12:03
bienvenue parmi nous
Oliver Handers
★Messages : 72 ★Pseudo : silver sky ★Avatar : Robert Downey JR ★Crédits : riddle ★Disponibilité : yep ★Statut : marié, père de deux filles ★Job : PDG d'une maison d'édition