Je t’aime. Ces mots te transpercèrent en espace de quelque seconde. Comme pouvait-elle dire qu’elle t’aimait. Vous étiez promis, qu’il n’y aura jamais plus que de l’amitié. Il était clair qu’elle s’était trompée. Toutefois, ton cœur se mit à une allure irrégulière. Respirant fortement. Inspirant, avant de planter ton regard noisette dans le sien. Y croire ou ne pas y croire. Tel est la question. Elle attendait une simple réponse de toi, mais tu ne pouvais pas. Son regard t’appelait au secours. Tu baissais la tête, avant de ramener la couette sur toi. De longues minutes passèrent sans qu’aucune de vous deux parle. Puis, de sa voix ensorcelante, ses mots sorties  Que suis-je pour toi ? La question à deux cent mille dollars. T’hésitais à lui répondre. Tu ne voulais pas la blesser. Tu ne savais pas vraiment ce que tu ressentais pour elle. Tu t’étais promis de ne jamais tomber amoureuse use d’une femme. C’était contre nature. C’était surtout mal vu dans cette époque. Tu te voilais la face, peut-être par peur. Tu es une amie extraordinaire, je tiens énormément à toi, mais plus comme une simple amie. Mais ce n’était pas ce qu’elle attendait. Son regard changea. Tu venais de la blesser en espace de quelque seconde. Des simples mots qui pouvaient tout changer à jamais. Tu ne l’aimerais jamais comme elle t’aimait. Et ni plus, ni moins. Elle se levait. Puis sans un regard, elle s’en alla. Idiote. Tu l’étais. Tu ne l’avais pas rattrapé, tu ne lui avais pas dit que tu l’aimais comme une dingue. Parce que tu es lâche, tu étais comme ta mère.
Ce vide si profond en toi. Elle t’ignore, ne veux plus te voir. Et ce sentiment si bizarre qui se propage dans ta poitrine. Tu as mal, extrêmement mal. Mais tu avançais toujours, parce que dans la vie. Le plus important, c’était de faire semblant que tout ailles pour le mieux.

Il était un fils de bonne famille. Il était la personne que tu pouvais tout confier. Et pourtant. Il y avait ce truc inexplicable entre vous deux. Vraiment inexplicable. Tu ne pouvais pas te l’avouer. Mais vous finirez certainement ensemble. Il avait tout pour plaire. Toutefois, tu avais peur de te perdre en étant à ces côtés. Le regard dans le vide. Alors qu’il venait tout juste de s’assoir à tes côtés. Dans ce restaurant bondé. Tu sembles ailleurs ma belle, je me trompes ? disais-t-il en te fixant de ces yeux qui te faisait craquer. Je suis perdue, complètement perdue Nate. baissais-tu la tête. Limite déprimé. Comment cela pouvait être possible. Tu étais toujours vivante, assez fofolle sur les bords. Mais en ce moment, ce n’était pas ça. Rien n’allait, vraiment rien. Qu’est-ce qu’il se passe ? Avoir perdue ta meilleure amie, cela t’avait affecté, mais ce n’était pas ça. Tu avais peur de l’avenir. Peur de tout cela. J’ai peur de n’être pas à la hauteur, avec Abby on ne se parle plus, depuis l’histoire du je t’aime. Il savait de quoi tu parlais. Il posa sa main sur la tienne. Affichant un sourire rassurant. Il te connaissait trop bien. Même trop bien. Je vois.. Tu ne peux pas contrôler tes sentiments, tu m’entends. Puis, c’est très mal vu. Laisse le temps arrangé. Et je te promet que jamais, je te laisserais tombé, d’accord ? tu hochais la tête. Tu n’avais pas réellement faim. Et il l’avait remarqué. Allons prendre l’air ? tu hochais la tête. Tu te levais assez rapidement. Lorsque tu te retrouvais dehors. Tu te sentais vraiment mieux. Il arriva assez rapidement à tes côtés. Pas besoin de vous parler. Il y avait ce lien fort, indescriptible. Peut-être qu’au fond, vos sentiments étaient réciproques, mais tu ne t’étais jamais posé la question.