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ce qui est pratique dans la vie, c'est que nous avons des tas de deuxième chance

créateur @tumblr ✰ Nicholas Sparks (Un havre de paix.)
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michael ryan heard

NOM: Heard. PRÉNOM(S): Michael Ryan. ÂGE: 23 ans. LIEU DE NAISSANCE: Né ici-même à Los Angeles. NATIONALITÉ: Américain. STATUT CIVIL: Célibataire. PROFESSION: Dessinateur, photographe et journaliste. SITUATION FINANCIÈRE: Très aisé.  CARACTÈRE: Sincère, drôle, manipulateur, souriant, serviable, gentleman, généreux, dragueur, déterminé, pointilleux, perfectionniste, présent pour tous et a une grande gueule. GROUPE: Technicolor.

✰ PERSON OF INTEREST
✤ Il déteste être dans des endroits où plusieurs personnes se trouvent.  S'il se retrouve dans un bar bondé, il devient mal à l'aise et ignore ce qu'il doit faire.  Il devient anxieux et fini très rapidement par se ridiculiser.
✤ Il passe le plus clair de son temps libre à dessiner, il dessine tout ce qu'il voit ou invente des visages.  Il a déjà songé travailler pour la police pour dessiner les portraits des personnes recherchées, mais il n'a pas beaucoup de confiance en soi, il s'est donc dirigé vers le journalisme.
✤ Il raffole du jus de fruit, il a plusieurs conserves dans son réfrigérateur et doit toujours en racheter car il finit ses réserves rapidement.
✤ Il n'a jamais fumé et boit à l'occasion.  Il déteste le goût que la cigarette donne aux autres personnes et il s'est informé pour savoir les méfaits de cette " merde " comme il dit.  Par contre, lorsqu'il boit, il ne boit pas seulement pour le goût, il déteste cela, donc il boit pour se saouler et avoir une gueule de bois le lendemain.
✤ Il fait de l'exercice tous les soirs pour se garder en forme.  Il a sa propre salle de gym dans la maison que ses parents lui ont payé.
✤ Il mâche toujours de la gomme ou s'assure toujours d'avoir une bonne haleine.  Il se dit qu'un journaliste qui sent mauvais lorsqu'il parle, ce n'est pas très crédible.
✤ Il a la mauvaise manie de se ronger les ongles.  À cause de cette manie, il a plusieurs blessures autour de ses doigts et il essaie tant bien que mal de les cacher.
✤ Il est accro à son travail, il recherche toujours les meilleurs scoops et se promène toujours avec un nécessaire pour écrire.  Il prend son travail très au sérieux et certaines filles trouvent ça fatiguant, mais il s'en fiche.
✤ Il a un appareil photo chez lui, payé par ses parents, c'est une passion qui remonte à son enfance et c'est grâce à son père qu'il adore prendre tout et n'importe quoi en photo.  Malheureusement, il est plutôt difficile de déplacer l'appareil, il s'assure donc de pouvoir prendre les plus belles photos à chaque fois qu'il décide de sortir son appareil à l'extérieur de chez lui.

Spoiler:

 
✰ LIVING IN A DREAM, chapter one
Je suis né à une époque plutôt difficile niveau économique, mon père étant un journaliste et photographe de renom, j'ai été forcé d'être poussé à mon maximum pour lui plaire.  Toujours élevé dans l'ombre de mon frère aîné qui s'était enrôlé dans l'armée, je trouvais tous les moyens possibles pour sortir peu à peu de cette ombre grandissante et pesante sur moi.  Je dessinais pour passer le temps, ma mère me trouvait extrêmement doué et me disait que j'avais un avenir dans cette profession.  Mais mon père, il me disait qu'à ma majorité, j'allais à la guerre, comme mon frère, défendre notre pays et porter fièrement l'uniforme militaire.  Cette idée me faisait peur, me nouait l'estomac.  On ne dit pas ça à un gamin de treize ans dont la tête est bourrée de rêves et d'espoirs pour le futur.  Il adorait me rabaisser, je suis sûr qu'il me détestait de toute façon.  J'étais cet enfant pas trop sportif, trop timide, trop renfermé et certainement trop sensible, j'étais le mouton noir de la famille Heard.  Je vivais dans l'illusion que mon père pourrait un jour m'aimer, un enfant à la tête bouillonnante de rêves, c'était tout moi.  Lunatique, rêveur et imaginatif.

✰ I HEAR THAT SOUND, I HATE IT, chapter two
Un coup de feu, ça je l'ai bien entendu.  Nous habitions très proche de la base militaire et à l'appel de la deuxième guerre mondiale, des coups de feu ont retenti pour lancer l'alarme.  Ma famille était heureuse, on allait enfin pouvoir défendre l'honneur de notre pays et de tout ce que nos ancêtres ont vécu.  Mon frère était parti à la guerre et moi, je refusais d'y aller.  J'étais trop  jeune de toute façon et il n'était pas question que j'y aille.  Mon père était très stressé à l'idée que mon frère soit parti combattre, il devenait agressif et est même tombé dans une dépression grave.  Il frappait ma mère, toutes les nuits je l'entendais crier puis le son d'une gifle.  Les pires bruits de toute ma vie : ma mère qui se faisait battre alors que j'étais toujours réveillé.  La guerre ne nous a pas réellement affecté niveau argent, nous économisions déjà bien assez pour survivre à cette crise, mais c'est surtout ma famille qui en a souffert.  Elle s'est déchiré, détruite... et lorsque mon frère est mort, ça été le coup final.  Mon père a demandé le divorce, il a sombré dans la drogue puis a fini par se suicider.  Ma mère a tenu le coup, elle n'en a pas fait un énorme cas, mais avoir perdu mon frère m'avait détruit.  Je ne savais pas trop si j'étais en deuil quand j'ai appris que mon père s'était suicidé, je n'entendais tout simplement plus les coups que ma mère recevait.  Ces pleurs de douleur n'existaient plus, elle devait endurer le deuil de mon père et de mon frère quasi en même temps, elle était anéanti.  La guerre avait arrêtée, il fallait que je trouve un job.  J'ai donc décidé de me lancer dans le journalisme, n'ayant pas assez de courage pour me diriger vers ma passion : le dessin.